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Débat télévisé sur RBA - Rwanda Classified

Photo du rédacteur: Jessica MwizaJessica Mwiza

Dernière mise à jour : 29 oct. 2024




J’étais sur la chaîne télévisée #RbaRwanda, pour parler plus en détails de l’opération Rwanda Classified (forbidden stories) issue d’une cohorte de journalistes de 17 pays (et en prime, avec l’argent du service public français, n’est-ce pas #franceinter ?).


L’occasion de rappeler que l’occident n’a jamais été capable de rencontrer le #Rwanda.


Ils n’ont pas été capables de voir l’organisation socio-politique du Rwanda pour ce qu’elle était et ont donc racialisé et divisé notre population pendant la colonisation, menant au génocide contre les Tutsi.


Ils n’ont pas été capables de voir les conséquences de ce qu’ils ont créé - la solution finale africaine, hautement politique, intellectuelle et cruelle - et ont donc raconté le génocide contre les Tutsi comme une énième barbarie du continent noir, sans histoire.


[Le mémorial du génocide, à Kigali, expose aujourd’hui encore ces sombres exemples; des articles de presse issus des plus grands médias occidentaux reprenant le narratif des tueurs. En plein génocide, en 1994.]


La plupart de ces médias ne se sont jamais excusés, menant à un éternel recommencement : absence de respect, white gaze, mais surtout : mensonges sur base de l’idéologie anti-Tutsi désormais anti-Rwanda : le Rwanda étant dirigé pour eux par un Tutsi. Ainsi, si nous pouvons identifier les réseaux négationnistes habituels à la base des attaques, l’idéologie raciste, négrophobe et coloniale fait le lit de ces initiatives néfastes.


L’idéologie est LA raison pour laquelle de « bons » journalistes - qui se considèrent « pas racistes » - participent de la diffusion de ces théories du complot. Nous connaissons le contenu de l’idéologie anti-Tutsi, mais nous sous estimons constamment le poids du fonctionnement psycho-social des idéologies de haine, sur le long terme.


C’est la raison pour laquelle il nous faut arrêter de réfléchir uniquement en termes de « bons » et « mauvais journalistes », de « gentils » ou de « méchants » et encore en terme de « sachants » et « d’ignorants ».


La seule boussole qui détermine si une personne - afrodescendante ou occidentale peu importe - peut tomber dans le piège des génocidaires & néo-génocidaires : c’est sa capacité ou son incapacité à se déconstruire à propos de son appartenance à la blanchité politique, ou encore à propos de son aliénation face à cette dernière.

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