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Photo du rédacteurJessica Mwiza

Conférence de l'Organisation Internationale de la Francophonie | Lutter contre les discours de haine et la désinformation




📸 Lors du débat avec les aînés et modèles Boubacar Boris Diop et David Gakunzi, sous le haut patronage de notre sœur à tous, Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de la francophonie.


Afin d’aborder la déconstruction du discours de haine, 30 ans après le génocide contre les Tutsi, nous avons mobilisé plusieurs éléments clefs :


🔸 Le racisme et plus précisément la négrophobie d’origine coloniale ; base de l’idéologie hamitique aujourd’hui plus que prégnante dans la région des Grands Lacs africains.


🔸 L’afropessimisme qui maintient les intellectuels et observateurs africains dans les grilles de lectures précitées, quand bien même la plupart se considèrent émancipés.


🔸 La persistance de l’imposition par la force de « valeurs occidentales » soi-disant supérieures - par la voie des organes diplomatiques médiatiques et humanitaires - qui masque mal une continuité dans la volonté de domination et de « décider pour » des parties entières du monde considérées comme inférieures.


🔸 L’impunité pour la plupart des cerveaux du génocide contre les Tutsi, jugés au compte goutte depuis 30 ans, comme si notre histoire importait peu. Cette impunité permet la continuation des crimes de génocide ainsi que l’expansion du discours de haine, à travers les réseaux des tueurs & de leurs familles idéologisées, qui bien souvent ne connaissent que la quiétude en occident ainsi qu’en Afrique.


Nous avons par exemple mis en lumière le cas d’Agathe Kanziga, cheffe du réseau mafieux l’Akazu, veuve du président Habyarimana, véritable nazillonne des Grands Lacs et parmi les principaux protagonistes du génocide perpétré contre les Tutsi. Elle fut accueillie en France avec les honneurs après le génocide et y réside encore, paisiblement.

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